[article] Titre : | L'image du prisonnier de guerre français 1911-1946 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Evelyne Gayme, Auteur | Année de publication : | 2007 | Article en page(s) : | p. 195-202 : | Langues : | Français | Mots-clés : | image conflit armé vie en prison | Résumé : | Durant la Grande Guerre, 600 000 soldats sont faits prisonniers pendant la guerre de mouvement. Ils sont successivement considérés par le gouvernement comme des déserteurs puis en 1917-18, comme des victimes pour montrer la barbarie de l'ennemi, pour, après la victoire, les rejeter à nouveau. Les prisonniers sont réhabilités par le film "La Grande illusion", en 1937 dans lequel Jean Renoir construit une image-type du prisonnier de guerre patriote et combattant, risquant sa vie pour s'évader. En 1940, la captivité apparaît donc aux soldats comme une alternative non humiliante et probablement de courte durée à la mort qu'ils risquent sur les champs de bataille. Instrumentalisés par le gouvernement, ils sont proches des Français qui se considèrent, comme eux, prisonniers et victimes. Ils n'obtiennent cependant la carte du combattant qu'en 1950. | in Historiens & Géographes (Paris) > 399 (07/2007) . - p. 195-202 :
[article] L'image du prisonnier de guerre français 1911-1946 [texte imprimé] / Evelyne Gayme, Auteur . - 2007 . - p. 195-202 :. Langues : Français in Historiens & Géographes (Paris) > 399 (07/2007) . - p. 195-202 : Mots-clés : | image conflit armé vie en prison | Résumé : | Durant la Grande Guerre, 600 000 soldats sont faits prisonniers pendant la guerre de mouvement. Ils sont successivement considérés par le gouvernement comme des déserteurs puis en 1917-18, comme des victimes pour montrer la barbarie de l'ennemi, pour, après la victoire, les rejeter à nouveau. Les prisonniers sont réhabilités par le film "La Grande illusion", en 1937 dans lequel Jean Renoir construit une image-type du prisonnier de guerre patriote et combattant, risquant sa vie pour s'évader. En 1940, la captivité apparaît donc aux soldats comme une alternative non humiliante et probablement de courte durée à la mort qu'ils risquent sur les champs de bataille. Instrumentalisés par le gouvernement, ils sont proches des Français qui se considèrent, comme eux, prisonniers et victimes. Ils n'obtiennent cependant la carte du combattant qu'en 1950. |
|