[article] Titre : | Prévenir la violence dans l'activité militante, trois études de cas | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Eric Doidy, Auteur | Année de publication : | 2004 | Article en page(s) : | p. 499-527 | Langues : | Français | Résumé : | Cet article prend pour objet la manière dont les collectifs militants s'efforcent de gérer des situations tendues en faisant en sorte qu'elles ne basculent pas dans la violence. Les situations dans lesquelles s'engagent ces collectifs (la manifestation, par exemple) sont tissées d'inquiétudes et d'indétermination quant à leur issue. L'horizon de la violence survient lorsque les acteurs manifestent ce que l'on peut appeler soit un "excès d'engagement", soit un "défaut d'engagement". Ces deux formes de risque sont examinées successivement, à travers la manière dont les militants s'efforcent de les réduire ou de les corriger : non seulement par l'établissement de liens de proximité avec autrui dans des relations de face-à-face mais également par la prise en compte de l'environnement matériel de l'action. L'article montre alors que l'engagement public de tels collectifs est soutenu par des formes plus particularisés d'engagement. L'activité militante se donne ici à voir comme une activité de composition dans laquelle les acteurs s'efforcent d'ordonner l'hétérogénéité des collectifs. | En ligne : | http://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2004-3-page-499.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Revue française de sociologie > 45-3 (07/2004) . - p. 499-527
[article] Prévenir la violence dans l'activité militante, trois études de cas [texte imprimé] / Eric Doidy, Auteur . - 2004 . - p. 499-527. Langues : Français in Revue française de sociologie > 45-3 (07/2004) . - p. 499-527 Résumé : | Cet article prend pour objet la manière dont les collectifs militants s'efforcent de gérer des situations tendues en faisant en sorte qu'elles ne basculent pas dans la violence. Les situations dans lesquelles s'engagent ces collectifs (la manifestation, par exemple) sont tissées d'inquiétudes et d'indétermination quant à leur issue. L'horizon de la violence survient lorsque les acteurs manifestent ce que l'on peut appeler soit un "excès d'engagement", soit un "défaut d'engagement". Ces deux formes de risque sont examinées successivement, à travers la manière dont les militants s'efforcent de les réduire ou de les corriger : non seulement par l'établissement de liens de proximité avec autrui dans des relations de face-à-face mais également par la prise en compte de l'environnement matériel de l'action. L'article montre alors que l'engagement public de tels collectifs est soutenu par des formes plus particularisés d'engagement. L'activité militante se donne ici à voir comme une activité de composition dans laquelle les acteurs s'efforcent d'ordonner l'hétérogénéité des collectifs. | En ligne : | http://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2004-3-page-499.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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