[article] Titre : | La reproduction des groupes d'entreprises comme entités socio-économiques stables | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Sébastien Delarre, Auteur | Année de publication : | 2005 | Article en page(s) : | p. 115-150 | Langues : | Français | Résumé : | L'article présente les résultats d'une analyse quantitative portant sur les goupes d'entreprises français de 1991 à 1999. Les résultats sont scindés en deux parties. Dans une première partie, l'article montre que les groupes d'entreprises constituent des entités sociales nouvelles caractérisées par des échanges denses et multiples entre mles entreprises qu'ils contiennent. Il décrit les différents types de ressources circulant à l'intérieur des groupes. Cependant, en dépit, de cette cristallisation en une telle entité sociale, la seconde partie montre que les groupes d'entreprise conservent une importante malléabilité leur permettant de perdurer sur le long terme. En renouvelant les membres des collectifs qu'ils administrent, les groupes maintiennent une veille constante vis-à-vis des marchés. Il rejoint ainsi certains travaux centraux de la sociologie économique en indiquant que les groupes se montrent capables de gérer le problème fondamental du "paradoxe de l'encadrement" : n'étant ni trop, ni trop peu "encastrés", c'est-à-dire immobilisés en une configuration collective cohésive et stable, ils trrouvent un juste milieu pouvant expliquer leur domination sur l'économie française contemporaine. | En ligne : | https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2005-1-page-115.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Revue française de sociologie > 46-1 (01/2005) . - p. 115-150
[article] La reproduction des groupes d'entreprises comme entités socio-économiques stables [texte imprimé] / Sébastien Delarre, Auteur . - 2005 . - p. 115-150. Langues : Français in Revue française de sociologie > 46-1 (01/2005) . - p. 115-150 Résumé : | L'article présente les résultats d'une analyse quantitative portant sur les goupes d'entreprises français de 1991 à 1999. Les résultats sont scindés en deux parties. Dans une première partie, l'article montre que les groupes d'entreprises constituent des entités sociales nouvelles caractérisées par des échanges denses et multiples entre mles entreprises qu'ils contiennent. Il décrit les différents types de ressources circulant à l'intérieur des groupes. Cependant, en dépit, de cette cristallisation en une telle entité sociale, la seconde partie montre que les groupes d'entreprise conservent une importante malléabilité leur permettant de perdurer sur le long terme. En renouvelant les membres des collectifs qu'ils administrent, les groupes maintiennent une veille constante vis-à-vis des marchés. Il rejoint ainsi certains travaux centraux de la sociologie économique en indiquant que les groupes se montrent capables de gérer le problème fondamental du "paradoxe de l'encadrement" : n'étant ni trop, ni trop peu "encastrés", c'est-à-dire immobilisés en une configuration collective cohésive et stable, ils trrouvent un juste milieu pouvant expliquer leur domination sur l'économie française contemporaine. | En ligne : | https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2005-1-page-115.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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