[article] Titre : | La sociologie de la morale est-elle soluble dans la philosophie ? | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Dominique Merllié, Auteur | Année de publication : | 2004 | Article en page(s) : | p. 415-440 | Langues : | Français | Résumé : | Paru en 1903, "La morale et la science des moeurs" peut sembler marquer un tournant sociologique de Lucien Lévy-Bruhl, qui annonce en partie ses travaux ultérieurs. C'est cependant un ouvrage de philosophie, ou d'épistémologie, s'adressant aux philosophes pour les convaincre d'abandonner la construction de "morales théoriques" qui ne peuvent être scientifiques et céderont nécessairement la place à une science des moeurs, de nature sociologique. Bien accueilli chez les sociologues durkheimiens, mais au moment même où Durkheim renonce à l'attitude d'opposition que Lévy-Bruhl systématise, cet ouvrage a soulevé de nombreuses protestations chez les philosophes. Lévy-Bruhl présente lui-même, en 1906, une synthèse de ces critiques dans une réponse sans concession. Une trentaine d'années plus tard, Georges Gurvitch rédige un livre pour affirmer au contraire la double nécessité et la complémentarité des deux approches, philosophique et sociologique, des phénomènes moraux. | En ligne : | http://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2004-3-page-415.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Revue française de sociologie > 45-3 (07/2004) . - p. 415-440
[article] La sociologie de la morale est-elle soluble dans la philosophie ? [texte imprimé] / Dominique Merllié, Auteur . - 2004 . - p. 415-440. Langues : Français in Revue française de sociologie > 45-3 (07/2004) . - p. 415-440 Résumé : | Paru en 1903, "La morale et la science des moeurs" peut sembler marquer un tournant sociologique de Lucien Lévy-Bruhl, qui annonce en partie ses travaux ultérieurs. C'est cependant un ouvrage de philosophie, ou d'épistémologie, s'adressant aux philosophes pour les convaincre d'abandonner la construction de "morales théoriques" qui ne peuvent être scientifiques et céderont nécessairement la place à une science des moeurs, de nature sociologique. Bien accueilli chez les sociologues durkheimiens, mais au moment même où Durkheim renonce à l'attitude d'opposition que Lévy-Bruhl systématise, cet ouvrage a soulevé de nombreuses protestations chez les philosophes. Lévy-Bruhl présente lui-même, en 1906, une synthèse de ces critiques dans une réponse sans concession. Une trentaine d'années plus tard, Georges Gurvitch rédige un livre pour affirmer au contraire la double nécessité et la complémentarité des deux approches, philosophique et sociologique, des phénomènes moraux. | En ligne : | http://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2004-3-page-415.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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