[article] Titre : | L’angle mort de la sociologie | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Ruut Veenhoven, Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p. 32-42 | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français | Mots-clés : | publication barrière biais comparaison sociale théorie | Résumé : | Les études empiriques sur le bonheur ont mis en avant que a) la plupart des gens étaient heureux dans les sociétés modernes, b) le niveau moyen de bonheur augmentait c) les inégalités de bonheur diminuaient d) le bonheur dépendait fortement du type de société dans lequel on vit et e) assez peu de la place relative au sein de cette société. Ces résultats ont été largement ignorés par la sociologie. Il y a plusieurs raisons à cela. L’une est un biais professionnel : la plupart des sociologues sont payés à étudier les problèmes sociaux et ont du mal à concevoir que des gens puissent s’épanouir. Une autre raison est idéologique : de nombreux sociologues portent un regard critique sur les sociétés modernes et imaginent difficilement que des personnes puissent s’y sentir bien. Enfin, certaines théories sociologiques ne se prêtent pas bien à l’étude du bonheur, en particulier les théories cognitives qui impliquent que le bonheur n’est que relatif. Ces théories et leurs limites sont discutées dans cet article. | En ligne : | https://sciencesetbonheur.files.wordpress.com/2016/10/sb_1011.pdf | Format de la ressource électronique : | Numéro intégral | in Sciences & Bonheur > N° 01 (11/2016) . - p. 32-42
[article] L’angle mort de la sociologie [document électronique] / Ruut Veenhoven, Auteur . - 2016 . - p. 32-42. Bibliogr. Langues : Français in Sciences & Bonheur > N° 01 (11/2016) . - p. 32-42 Mots-clés : | publication barrière biais comparaison sociale théorie | Résumé : | Les études empiriques sur le bonheur ont mis en avant que a) la plupart des gens étaient heureux dans les sociétés modernes, b) le niveau moyen de bonheur augmentait c) les inégalités de bonheur diminuaient d) le bonheur dépendait fortement du type de société dans lequel on vit et e) assez peu de la place relative au sein de cette société. Ces résultats ont été largement ignorés par la sociologie. Il y a plusieurs raisons à cela. L’une est un biais professionnel : la plupart des sociologues sont payés à étudier les problèmes sociaux et ont du mal à concevoir que des gens puissent s’épanouir. Une autre raison est idéologique : de nombreux sociologues portent un regard critique sur les sociétés modernes et imaginent difficilement que des personnes puissent s’y sentir bien. Enfin, certaines théories sociologiques ne se prêtent pas bien à l’étude du bonheur, en particulier les théories cognitives qui impliquent que le bonheur n’est que relatif. Ces théories et leurs limites sont discutées dans cet article. | En ligne : | https://sciencesetbonheur.files.wordpress.com/2016/10/sb_1011.pdf | Format de la ressource électronique : | Numéro intégral |
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