[article] Titre : | Un quartier à soi : Demolició, le beau Raval de Virginie Manuel | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Kerfa, Sonia, Auteur | Année de publication : | 2019 | Note générale : | Bibliogr., Annexes | Langues : | Français | Mots-clés : | imaginaire du Raval monde populaire gentrification cinéma expérimental cinéma documentaire | Résumé : | À Barcelone, le sud du Raval, ex "Barrio Chino", est intrinsèquement lié dans l’imaginaire de la ville, au monde d’un lumpenprolétariat éternel, attaché à un quartier de tous les possibles, ouvert aussi bien au bourgeois canaille qu’au junkie. Le processus de gentrification, commencé à la fin des années 1990, a peu modifié les usages du Raval mais sa population, très modeste, en a été profondément affectée, son dessin urbanistique aussi. La démolition d’une partie de ce quartier a fait l’objet d’un court métrage en Super 8 réalisé par Virginie Manuel, architecte de formation et habitante d’un quartier dont elle a observé, en artiste, la métamorphose violente. La brutalité de la transformation l’a poussée à laisser une trace de cet événement qu’elle filmera pendant plus de deux ans (fin 1996-1999). Demolició rend compte de ce rapport esthétique et sensible à la ruine programmée et aux travailleurs du bâtiment que la caméra de la cinéaste transfigure. Porté par le "taconeo" audacieux de Carmen Amaya, ce film dit avec puissance l’entêtement d’un monde populaire qu’il ne faut pas laisser disparaître. | En ligne : | https://journals.openedition.org/catalonia/1183 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Catalonia > N° 24 (2019/1)
[article] Un quartier à soi : Demolició, le beau Raval de Virginie Manuel [document électronique] / Kerfa, Sonia, Auteur . - 2019. Bibliogr., Annexes Langues : Français in Catalonia > N° 24 (2019/1) Mots-clés : | imaginaire du Raval monde populaire gentrification cinéma expérimental cinéma documentaire | Résumé : | À Barcelone, le sud du Raval, ex "Barrio Chino", est intrinsèquement lié dans l’imaginaire de la ville, au monde d’un lumpenprolétariat éternel, attaché à un quartier de tous les possibles, ouvert aussi bien au bourgeois canaille qu’au junkie. Le processus de gentrification, commencé à la fin des années 1990, a peu modifié les usages du Raval mais sa population, très modeste, en a été profondément affectée, son dessin urbanistique aussi. La démolition d’une partie de ce quartier a fait l’objet d’un court métrage en Super 8 réalisé par Virginie Manuel, architecte de formation et habitante d’un quartier dont elle a observé, en artiste, la métamorphose violente. La brutalité de la transformation l’a poussée à laisser une trace de cet événement qu’elle filmera pendant plus de deux ans (fin 1996-1999). Demolició rend compte de ce rapport esthétique et sensible à la ruine programmée et aux travailleurs du bâtiment que la caméra de la cinéaste transfigure. Porté par le "taconeo" audacieux de Carmen Amaya, ce film dit avec puissance l’entêtement d’un monde populaire qu’il ne faut pas laisser disparaître. | En ligne : | https://journals.openedition.org/catalonia/1183 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
|