[article] Titre : | Cocorico ! Monsieur poulet : une odyssée sahélienne souriante et profonde | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Bernard Clerc, Auteur | Année de publication : | 2012 | Article en page(s) : | p. 42 | Langues : | Français | Mots-clés : | film Afrique conte poésie road-movie | Résumé : | Le personnage principal : une 2 CV camionnette, compagne improbable de trois Africains débonnaires. Un décor paisible et ensoleillé, au seuil d’une ville africaine. Des portes vers la savane, au-delà du fleuve, mais encore faut-il le franchir, ce fleuve ! Ce film peut faire le ravissement des petits et des grands tellement il nous rapproche de la vie des gens, avec leur précarité matérielle, mais aussi leur allant et leurs rêves. Il convient de montrer un retour au cinéma des Frères Lumière qui transformait, pour les spectateurs, l’écran en une fenêtre sur leur quotidien. La différence, ici, est que les personnages prennent le scénario en main et font jouer à la vie le jeu qu’ils veulent jouer. La caméra est en complète empathie avec eux. Ils deviennent Chaplinesques ou Keatonesques et déroulent ce qui devait être, au départ, un documentaire sur un marchand de poulets de Niamey, au Niger. Face aux incidents et aux imprévus multiples et variés, Jean Rouch laisse la fiction prendre la main sur la réalité de son film, au gré des idées de ses compagnons. | in Animation & éducation (Paris) > 231 (11/2012) . - p. 42
[article] Cocorico ! Monsieur poulet : une odyssée sahélienne souriante et profonde [texte imprimé] / Bernard Clerc, Auteur . - 2012 . - p. 42. Langues : Français in Animation & éducation (Paris) > 231 (11/2012) . - p. 42 Mots-clés : | film Afrique conte poésie road-movie | Résumé : | Le personnage principal : une 2 CV camionnette, compagne improbable de trois Africains débonnaires. Un décor paisible et ensoleillé, au seuil d’une ville africaine. Des portes vers la savane, au-delà du fleuve, mais encore faut-il le franchir, ce fleuve ! Ce film peut faire le ravissement des petits et des grands tellement il nous rapproche de la vie des gens, avec leur précarité matérielle, mais aussi leur allant et leurs rêves. Il convient de montrer un retour au cinéma des Frères Lumière qui transformait, pour les spectateurs, l’écran en une fenêtre sur leur quotidien. La différence, ici, est que les personnages prennent le scénario en main et font jouer à la vie le jeu qu’ils veulent jouer. La caméra est en complète empathie avec eux. Ils deviennent Chaplinesques ou Keatonesques et déroulent ce qui devait être, au départ, un documentaire sur un marchand de poulets de Niamey, au Niger. Face aux incidents et aux imprévus multiples et variés, Jean Rouch laisse la fiction prendre la main sur la réalité de son film, au gré des idées de ses compagnons. |
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