[article] Titre : | L’apologie de la politique coloniale française dans la littérature pour la jeunesse avant 1914 : Un soutien sans limites ? | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Bernard Jahier, Auteur | Année de publication : | 2012 | Langues : | Français | Mots-clés : | anglophobie colonialisme esclavagisme ethnocentrisme littérature de jeunesse racisme Afrique Troisième République : 1870-1940 | Résumé : | Si la littérature pour la jeunesse se charge, à partir de 1871, de diffuser et d’exalter les thèmes patriotiques activés par le souvenir traumatisant de la guerre de 1870, elle ne manque pas non plus de faire l’apologie de la politique d’expansion coloniale qui se met en place dans les années 1880. Approuvant largement ces conquêtes territoriales qui viennent compenser la perte de l’Alsace-Lorraine, la littérature pour la jeunesse privilégie principalement la mission "civilisatrice" de la France, sans négliger pour autant l’intérêt économique et financier de la colonisation. Ces romans de jeunesse présentent peu de restrictions, sinon limitées voire ambiguës, à l’approbation très majoritaire qu’ils apportent à la politique coloniale de la troisième République. En cela, ils ont contribué, pendant plusieurs générations, à conditionner les jeunes esprits et participé à l’adhésion de l’opinion publique à la politique impérialiste de la France. | En ligne : | http://journals.openedition.org/strenae/503 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Strenae > N° 3 (01/2012)
[article] L’apologie de la politique coloniale française dans la littérature pour la jeunesse avant 1914 : Un soutien sans limites ? [document électronique] / Bernard Jahier, Auteur . - 2012. Langues : Français in Strenae > N° 3 (01/2012) Mots-clés : | anglophobie colonialisme esclavagisme ethnocentrisme littérature de jeunesse racisme Afrique Troisième République : 1870-1940 | Résumé : | Si la littérature pour la jeunesse se charge, à partir de 1871, de diffuser et d’exalter les thèmes patriotiques activés par le souvenir traumatisant de la guerre de 1870, elle ne manque pas non plus de faire l’apologie de la politique d’expansion coloniale qui se met en place dans les années 1880. Approuvant largement ces conquêtes territoriales qui viennent compenser la perte de l’Alsace-Lorraine, la littérature pour la jeunesse privilégie principalement la mission "civilisatrice" de la France, sans négliger pour autant l’intérêt économique et financier de la colonisation. Ces romans de jeunesse présentent peu de restrictions, sinon limitées voire ambiguës, à l’approbation très majoritaire qu’ils apportent à la politique coloniale de la troisième République. En cela, ils ont contribué, pendant plusieurs générations, à conditionner les jeunes esprits et participé à l’adhésion de l’opinion publique à la politique impérialiste de la France. | En ligne : | http://journals.openedition.org/strenae/503 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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