[article] Titre : | Présentation | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Béatrice Mabilon-Bonfils, Auteur ; François Durpaire, Auteur | Année de publication : | 2017 | Langues : | Français | Mots-clés : | architecture scolaire | Résumé : | Le vocabulaire choisi pour la dernière réforme française de l’éducation est révélateur. “Refonder” (de fundationes en latin) fait référence à l’architecture, à la construction physique, alors que rien dans le texte n’y fait référence. Alors comment refonder l’École sans refonder l’école ? Autrement dit, est-il possible de penser autrement l’éducation sans réinventer le bâtiment où l’on éduque ? Le dernier texte de loi abordant la question de l’architecture scolaire est ancien : c’est la loi dite Haby de 1975... Et pourtant, la forme scolaire est aujourd’hui questionnée comme jamais auparavant, par la pluralisation des socialisations juvéniles, par le tournant global et par l’explosion des technologies. A l’heure du numérique, on peut désormais éduquer et s’éduquer en tout lieu. Quel est dans ce contexte la pertinence du lieu physique ? La période ne nous invite-t-elle pas à recentrer l’école sur ce qu’elle était originellement, le lieu du rassemblement, de la rencontre, de la socialisation, de toute une génération. Enfermer le fait d’apprendre dans une forme scolaire unique ne serait-il pas un moment révolu de l’histoire de l’éducation ? Notamment, la salle de classe "normalisée et centrée sur la parole du maître (...) pourrait bien être obsolète, car les attentes des élèves comme de la société vis-à-vis de la construction des savoirs et des compétences ont changé" (Musset, 2012). | En ligne : | http://journals.openedition.org/edso/1903 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Éducation et socialisation > N° 43 (02/2017)
[article] Présentation [document électronique] / Béatrice Mabilon-Bonfils, Auteur ; François Durpaire, Auteur . - 2017. Langues : Français in Éducation et socialisation > N° 43 (02/2017) Mots-clés : | architecture scolaire | Résumé : | Le vocabulaire choisi pour la dernière réforme française de l’éducation est révélateur. “Refonder” (de fundationes en latin) fait référence à l’architecture, à la construction physique, alors que rien dans le texte n’y fait référence. Alors comment refonder l’École sans refonder l’école ? Autrement dit, est-il possible de penser autrement l’éducation sans réinventer le bâtiment où l’on éduque ? Le dernier texte de loi abordant la question de l’architecture scolaire est ancien : c’est la loi dite Haby de 1975... Et pourtant, la forme scolaire est aujourd’hui questionnée comme jamais auparavant, par la pluralisation des socialisations juvéniles, par le tournant global et par l’explosion des technologies. A l’heure du numérique, on peut désormais éduquer et s’éduquer en tout lieu. Quel est dans ce contexte la pertinence du lieu physique ? La période ne nous invite-t-elle pas à recentrer l’école sur ce qu’elle était originellement, le lieu du rassemblement, de la rencontre, de la socialisation, de toute une génération. Enfermer le fait d’apprendre dans une forme scolaire unique ne serait-il pas un moment révolu de l’histoire de l’éducation ? Notamment, la salle de classe "normalisée et centrée sur la parole du maître (...) pourrait bien être obsolète, car les attentes des élèves comme de la société vis-à-vis de la construction des savoirs et des compétences ont changé" (Musset, 2012). | En ligne : | http://journals.openedition.org/edso/1903 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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