[article] Titre : | La philosophie pour elle-même | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Nicolas Go, Auteur | Année de publication : | 2018 | Article en page(s) : | p. 141-150 | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français | Mots-clés : | morale philosophie politique égalité éthique coopération | Résumé : | En première analyse, on ne voit pas très bien quelle difficulté de principe pourrait rencontrer l’idée de pratiquer la philosophie à l’école en relation avec l’enseignement moral et civique, dans la mesure où les domaines de référence – ceux de la morale et de la politique – appartiennent en propre à la tradition philosophique depuis ses débuts. Plutôt qu’un doute, l’idée est susceptible de provoquer une inquiétude : engagée sans précautions dans un processus institutionnel, la philosophie pourrait bien y perdre sa fécondité et son autonomie, par un effet d’instrumentalisation. Soumise aux exigences prioritaires de l’enseignement moral et civique, dont on connaît l’histoire un peu chaotique, elle viendrait alors à son secours. De fin (faire de la philosophie pour elle-même), elle deviendrait un moyen (utiliser le discours philosophique pour instruire de la morale et du civisme). Autant dire qu’elle s’en trouverait convertie en son adversaire historique, la sophistique. Nous poserons ici le problème en puisant aux sources de la philosophie, dans l’Antiquité. | En ligne : | https://www.cairn.info/revue-spirale-revue-de-recherches-en-education-2018-2-pag [...] | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Spirale (Lille) > 62 (10/2018) . - p. 141-150
[article] La philosophie pour elle-même [texte imprimé] / Nicolas Go, Auteur . - 2018 . - p. 141-150. Bibliogr. Langues : Français in Spirale (Lille) > 62 (10/2018) . - p. 141-150 Mots-clés : | morale philosophie politique égalité éthique coopération | Résumé : | En première analyse, on ne voit pas très bien quelle difficulté de principe pourrait rencontrer l’idée de pratiquer la philosophie à l’école en relation avec l’enseignement moral et civique, dans la mesure où les domaines de référence – ceux de la morale et de la politique – appartiennent en propre à la tradition philosophique depuis ses débuts. Plutôt qu’un doute, l’idée est susceptible de provoquer une inquiétude : engagée sans précautions dans un processus institutionnel, la philosophie pourrait bien y perdre sa fécondité et son autonomie, par un effet d’instrumentalisation. Soumise aux exigences prioritaires de l’enseignement moral et civique, dont on connaît l’histoire un peu chaotique, elle viendrait alors à son secours. De fin (faire de la philosophie pour elle-même), elle deviendrait un moyen (utiliser le discours philosophique pour instruire de la morale et du civisme). Autant dire qu’elle s’en trouverait convertie en son adversaire historique, la sophistique. Nous poserons ici le problème en puisant aux sources de la philosophie, dans l’Antiquité. | En ligne : | https://www.cairn.info/revue-spirale-revue-de-recherches-en-education-2018-2-pag [...] | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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