[article] Titre : | L’enseignement espagnol à Paris sous la Restauration et la monarchie de Juillet | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Anne Leblay-Kinoshita, Auteur | Année de publication : | 2013 | Article en page(s) : | p. 5-29 | Langues : | Français | Mots-clés : | enseignement privé exil étudiant étranger | Résumé : | Dans la première moitié du XIXe siècle, de nombreux Espagnols émigrent en France pour des raisons politiques. Paris exerce une grande attraction, malgré les restrictions d’accès : les possibilités d’emploi y sont plus nombreuses, notamment pour ceux qui possèdent un bagage intellectuel. Les activités de traduction et d’enseignement de la langue espagnole deviennent pour une partie des réfugiés un moyen de compléter leurs ressources, en plus du subside attribué par le gouvernement français sous la monarchie de Juillet. Quelques réfugiés vont plus loin et créent des établissements scolaires espagnols. Trois pensions ouvertes à Paris ont pu être identifiées. Hors du circuit officiel, leurs directeurs mettent en place un programme d’éducation pour les jeunes émigrés espagnols et les enfants de l’élite sud-américaine désireuse de parfaire leur éducation en Europe. Ces établissements, d’obédience libérale, ne survivent pas aux changements politiques espagnols. En 1833, à la mort de Ferdinand VII, et avec le rétablissement du libéralisme dans la péninsule, ils disparaissent. Malgré la brièveté de leur existence, ils témoignent du lien étroit entre expérience de l’exil et réflexion pédagogique pour les Espagnols libéraux. | En ligne : | http://journals.openedition.org/histoire-education/2702 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Histoire de l'éducation (Paris. 1978) > 139 (09/2013) . - p. 5-29
[article] L’enseignement espagnol à Paris sous la Restauration et la monarchie de Juillet [texte imprimé] / Anne Leblay-Kinoshita, Auteur . - 2013 . - p. 5-29. Langues : Français in Histoire de l'éducation (Paris. 1978) > 139 (09/2013) . - p. 5-29 Mots-clés : | enseignement privé exil étudiant étranger | Résumé : | Dans la première moitié du XIXe siècle, de nombreux Espagnols émigrent en France pour des raisons politiques. Paris exerce une grande attraction, malgré les restrictions d’accès : les possibilités d’emploi y sont plus nombreuses, notamment pour ceux qui possèdent un bagage intellectuel. Les activités de traduction et d’enseignement de la langue espagnole deviennent pour une partie des réfugiés un moyen de compléter leurs ressources, en plus du subside attribué par le gouvernement français sous la monarchie de Juillet. Quelques réfugiés vont plus loin et créent des établissements scolaires espagnols. Trois pensions ouvertes à Paris ont pu être identifiées. Hors du circuit officiel, leurs directeurs mettent en place un programme d’éducation pour les jeunes émigrés espagnols et les enfants de l’élite sud-américaine désireuse de parfaire leur éducation en Europe. Ces établissements, d’obédience libérale, ne survivent pas aux changements politiques espagnols. En 1833, à la mort de Ferdinand VII, et avec le rétablissement du libéralisme dans la péninsule, ils disparaissent. Malgré la brièveté de leur existence, ils témoignent du lien étroit entre expérience de l’exil et réflexion pédagogique pour les Espagnols libéraux. | En ligne : | http://journals.openedition.org/histoire-education/2702 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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