[article] Titre : | L'enseignement de l'histoire nationale à l'école primaire avant la IIIe République | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Annie Bruter, Auteur | Année de publication : | 2010 | Article en page(s) : | p. 11-31 | Langues : | Français | Mots-clés : | enseignement de l'histoire géographie Second Empire : 1852-1870 | Résumé : | Il est couramment admis que c’est l’école qui a forgé le sentiment national chez les petits Français grâce à l’enseignement de l’histoire nationale mis en place par la IIIe République, elle-même héritière de la Révolution française. Or l’examen des textes officiels sur cet enseignement montre qu’il s’agit là d’une généalogie mythique. La Révolution n’a pas souhaité faire enseigner l’histoire de France à l’école primaire ; en revanche, la création de cet enseignement est due au Second Empire et non à la IIIe République, dont l’oeuvre propre consiste dans la suppression de celui de l’histoire sainte. On est ainsi conduit à relativiser le rôle de l’école dans l’édification du sentiment national, en posant la question des canaux qui l’ont diffusé et entretenu avant que les républicains ne parviennent au pouvoir à la fin du XIXe siècle. | En ligne : | http://journals.openedition.org/histoire-education/2147 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Histoire de l'éducation (Paris. 1978) > 126 (04/2010) . - p. 11-31
[article] L'enseignement de l'histoire nationale à l'école primaire avant la IIIe République [texte imprimé] / Annie Bruter, Auteur . - 2010 . - p. 11-31. Langues : Français in Histoire de l'éducation (Paris. 1978) > 126 (04/2010) . - p. 11-31 Mots-clés : | enseignement de l'histoire géographie Second Empire : 1852-1870 | Résumé : | Il est couramment admis que c’est l’école qui a forgé le sentiment national chez les petits Français grâce à l’enseignement de l’histoire nationale mis en place par la IIIe République, elle-même héritière de la Révolution française. Or l’examen des textes officiels sur cet enseignement montre qu’il s’agit là d’une généalogie mythique. La Révolution n’a pas souhaité faire enseigner l’histoire de France à l’école primaire ; en revanche, la création de cet enseignement est due au Second Empire et non à la IIIe République, dont l’oeuvre propre consiste dans la suppression de celui de l’histoire sainte. On est ainsi conduit à relativiser le rôle de l’école dans l’édification du sentiment national, en posant la question des canaux qui l’ont diffusé et entretenu avant que les républicains ne parviennent au pouvoir à la fin du XIXe siècle. | En ligne : | http://journals.openedition.org/histoire-education/2147 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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