[article] Titre : | L'éducation des filles à l'époque moderne | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Martine Sonnet, Auteur | Année de publication : | 2006 | Article en page(s) : | p. 255-268 : | Langues : | Français | Mots-clés : | étude historique fille société d'Ancien Régime éducation édifice religieux | Résumé : | Dans une société d'Ancien Régime dont les aspirations éducatives progressent et s'institutionnalisent en vue de fournir à l'Etat et à l'Eglise les cadres nécessaires à leur bon fonctionnement, qu'apprendre aux filles qui échappent à ces destins et à qui l'on s'accorde, sauf exception, à nier un entendement égal à celui de leurs frères ? Dans les petites écoles, les enfants du peuple, filles comme garçons, apprennent au moins à lire. Les fils et les filles de l'élite noble et bourgeoise connaissent, eux, des formations bien distinctes : à eux, le collège, voire l'université, quand leurs soeurs, si elles quittent un temps la maison, passeront par une pension de couvent, sans véritable cursus scolaire. Les Lumières remettent en cause ce modèle, mais aucune alternative ne s'impose. | in Historiens & Géographes (Paris) > 393 (02/2006) . - p. 255-268 :
[article] L'éducation des filles à l'époque moderne [texte imprimé] / Martine Sonnet, Auteur . - 2006 . - p. 255-268 :. Langues : Français in Historiens & Géographes (Paris) > 393 (02/2006) . - p. 255-268 : Mots-clés : | étude historique fille société d'Ancien Régime éducation édifice religieux | Résumé : | Dans une société d'Ancien Régime dont les aspirations éducatives progressent et s'institutionnalisent en vue de fournir à l'Etat et à l'Eglise les cadres nécessaires à leur bon fonctionnement, qu'apprendre aux filles qui échappent à ces destins et à qui l'on s'accorde, sauf exception, à nier un entendement égal à celui de leurs frères ? Dans les petites écoles, les enfants du peuple, filles comme garçons, apprennent au moins à lire. Les fils et les filles de l'élite noble et bourgeoise connaissent, eux, des formations bien distinctes : à eux, le collège, voire l'université, quand leurs soeurs, si elles quittent un temps la maison, passeront par une pension de couvent, sans véritable cursus scolaire. Les Lumières remettent en cause ce modèle, mais aucune alternative ne s'impose. |
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