[article] Titre : | La mobilité étudiante au Moyen Âge | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jacques Verger, Auteur | Année de publication : | 1991 | Article en page(s) : | p. 65-90 | Langues : | Français | Mots-clés : | Moyen Age mobilité géographique étudiant université statut social Paris : France garantie statutaire uniformité de l'enseignement réseau Bologne : Italie circulation des idées | Résumé : | Par lui-même le thème de cet article ne surprendra sans doute pas. L'idée d'une mobilité généralisée des maîtres et des étudiants est en effet un des clichés les plus répandus qui soit, concernant les universités médiévales. Il est vrai que cette idée vient de loin, elle est en fait aussi vieille que les universités elles-mêmes. En 1405 déjà, le chancelier de l'université de Paris Jean Gerson affirmait dans une harangue solennelle : "L'université ne représente-t-elle pas tout le royaume de France, voire tout le monde, en tant que de toutes parts (lui) viennent ou peuvent venir suppôts pour acquérir doctrine et sapience". Plus près de nous, la figure littéraire du "pauvre escolier", du goliard, pilier de taverne et coureur de filles, qu'évoquent les Carmina burana, semble nécessairement celle d'un vagabond, d'un déraciné. | En ligne : | http://www.persee.fr/doc/hedu_0221-6280_1991_num_50_1_2494 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Histoire de l'éducation (Paris. 1978) > 50 (05/1991) . - p. 65-90
[article] La mobilité étudiante au Moyen Âge [texte imprimé] / Jacques Verger, Auteur . - 1991 . - p. 65-90. Langues : Français in Histoire de l'éducation (Paris. 1978) > 50 (05/1991) . - p. 65-90 Mots-clés : | Moyen Age mobilité géographique étudiant université statut social Paris : France garantie statutaire uniformité de l'enseignement réseau Bologne : Italie circulation des idées | Résumé : | Par lui-même le thème de cet article ne surprendra sans doute pas. L'idée d'une mobilité généralisée des maîtres et des étudiants est en effet un des clichés les plus répandus qui soit, concernant les universités médiévales. Il est vrai que cette idée vient de loin, elle est en fait aussi vieille que les universités elles-mêmes. En 1405 déjà, le chancelier de l'université de Paris Jean Gerson affirmait dans une harangue solennelle : "L'université ne représente-t-elle pas tout le royaume de France, voire tout le monde, en tant que de toutes parts (lui) viennent ou peuvent venir suppôts pour acquérir doctrine et sapience". Plus près de nous, la figure littéraire du "pauvre escolier", du goliard, pilier de taverne et coureur de filles, qu'évoquent les Carmina burana, semble nécessairement celle d'un vagabond, d'un déraciné. | En ligne : | http://www.persee.fr/doc/hedu_0221-6280_1991_num_50_1_2494 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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