[article] Titre : | Se séparer de l’analyste, se séparer d’un patient | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Aline Cohen de Lara, Auteur | Année de publication : | 2022 | Article en page(s) : | p. 147-154 | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français | Mots-clés : | effacement séparation fin d'analyse silence jeune adulte | Résumé : | Certains jeunes adultes souhaitent mettre fin à leur cure, alors même que celle-ci ne semble pas encore avoir atteint son terme. Si elle peut être discutable, cette décision de séparation devrait être accompagnée par l’analyste de telle façon que le processus analytique perdure et que la séparation soit susceptible d’être profitable dans la durée. Pour ce faire, l’analyste doit pouvoir renoncer à certains idéaux, dont la « suffisamment bonne » durée d’un traitement, renoncer parfois à l’interprétation du transfert, renoncer à la parole au profit du silence. Ce silence favorise l’effacement de l’analyste, forme de séparation sans désinvestissement du patient. Cet effacement peut permettre de renforcer le moi du patient, un moi jusqu’alors en conflit avec le surmoi, entraînant une soumission aux figures parentales, rendant difficile l’acquisition d’une autonomie et entravant le processus de séparation. | En ligne : | https://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2022-2-page-147.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral (Hors FDE, accès via les services du SCDI - Catalogue PRIMO) | in Enfances et psy > 94 (2022) . - p. 147-154
[article] Se séparer de l’analyste, se séparer d’un patient [document électronique] / Aline Cohen de Lara, Auteur . - 2022 . - p. 147-154. Bibliogr. Langues : Français in Enfances et psy > 94 (2022) . - p. 147-154 Mots-clés : | effacement séparation fin d'analyse silence jeune adulte | Résumé : | Certains jeunes adultes souhaitent mettre fin à leur cure, alors même que celle-ci ne semble pas encore avoir atteint son terme. Si elle peut être discutable, cette décision de séparation devrait être accompagnée par l’analyste de telle façon que le processus analytique perdure et que la séparation soit susceptible d’être profitable dans la durée. Pour ce faire, l’analyste doit pouvoir renoncer à certains idéaux, dont la « suffisamment bonne » durée d’un traitement, renoncer parfois à l’interprétation du transfert, renoncer à la parole au profit du silence. Ce silence favorise l’effacement de l’analyste, forme de séparation sans désinvestissement du patient. Cet effacement peut permettre de renforcer le moi du patient, un moi jusqu’alors en conflit avec le surmoi, entraînant une soumission aux figures parentales, rendant difficile l’acquisition d’une autonomie et entravant le processus de séparation. | En ligne : | https://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2022-2-page-147.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral (Hors FDE, accès via les services du SCDI - Catalogue PRIMO) |
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