[article] Titre : | L’éducation à la pitié dans l’Emile | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Michel Fabre, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Gérard Demouge, Auteur | Année de publication : | 2008 | Article en page(s) : | p. 112 -121 | Langues : | Français | Mots-clés : | théorie pédagogique histoire de l'éducation philosophie de l'éducation Rousseau, Jean-Jacques (1712-1778) pitié | Résumé : | Emile est un « homme naturel », c’est-à-dire un habitant des villes, mais qui partage avec l’homme de la nature la pitié. Comment la civilisation peut-elle ne pas étouffer la pitié ? La réponse à cette question passe par le rappel du principe rousseauiste essentiel, selon lequel nous sommes ce que la situation externe fait de nous. La pitié est un sentiment obscur et vif chez l’homme de la pure nature, car l’absence de séparation entre moi et non-moi fait que l’homme sympathise avec tout être souffrant (homme ou animal). La compétition sociale en est venue à étouffer ce sentiment chez l’homme d’aujourd'hui. Le rôle du pédagogue dans l’Émile est alors de mettre son élève dans des situations sociales telles qu’il puisse se mettre à la place de l’autre souffrant, ce qui implique toute une éducation de l’imagination et de la réflexion. Ainsi éduquées, ces deux facultés, loin d’affaiblir la pitié, en font un sentiment développé et vif. | En ligne : | https://journals.openedition.org/ree/4036 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Recherches en éducation > N°5 (06/2008) . - p. 112 -121
[article] L’éducation à la pitié dans l’Emile [document électronique] / Michel Fabre, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Gérard Demouge, Auteur . - 2008 . - p. 112 -121. Langues : Français in Recherches en éducation > N°5 (06/2008) . - p. 112 -121 Mots-clés : | théorie pédagogique histoire de l'éducation philosophie de l'éducation Rousseau, Jean-Jacques (1712-1778) pitié | Résumé : | Emile est un « homme naturel », c’est-à-dire un habitant des villes, mais qui partage avec l’homme de la nature la pitié. Comment la civilisation peut-elle ne pas étouffer la pitié ? La réponse à cette question passe par le rappel du principe rousseauiste essentiel, selon lequel nous sommes ce que la situation externe fait de nous. La pitié est un sentiment obscur et vif chez l’homme de la pure nature, car l’absence de séparation entre moi et non-moi fait que l’homme sympathise avec tout être souffrant (homme ou animal). La compétition sociale en est venue à étouffer ce sentiment chez l’homme d’aujourd'hui. Le rôle du pédagogue dans l’Émile est alors de mettre son élève dans des situations sociales telles qu’il puisse se mettre à la place de l’autre souffrant, ce qui implique toute une éducation de l’imagination et de la réflexion. Ainsi éduquées, ces deux facultés, loin d’affaiblir la pitié, en font un sentiment développé et vif. | En ligne : | https://journals.openedition.org/ree/4036 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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