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La prosodie de l'enfant à l'interface de la musique et de la parole / Karine Martel in Enfance (Paris. 1948), 2020-04 (12/2020)
[article]
Titre : La prosodie de l'enfant à l'interface de la musique et de la parole Type de document : texte imprimé Auteurs : Karine Martel, Auteur ; Chantal Caracci, Auteur ; Marie-Thérèse Le Normand, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 451-473 Note générale : Bibliogr. Langues : Français Mots-clés : prosodie musique perception de la parole langage adressé au bébé (LAB ou mamanais) intonosyntaxe Résumé : La musique et la parole sont des signaux sonores complexes, basés sur les mêmes configurations acoustiques que sont la durée, l’intensité et la hauteur, qui suivent plusieurs niveaux d’organisation : la morphologie, la phonologie, la sémantique, la syntaxe et la pragmatique pour la parole ; le rythme, la mélodie, et l’harmonie pour la musique. L’une des composantes les plus saillantes de la musique est sa dimension mélodique, résultant d’un ensemble de variations de "hauteur" sonore – corrélat perceptif de la fréquence – intervenant au fur et à mesure qu’un morceau se déroule. De même, pour la parole, l’une des composantes les plus saillantes est la mélodie qui, combinée au tempo et au timbre de la voix, forme une véritable partition musicale. En nous appuyant sur les données de la littérature, nous nous demanderons dans quelle mesure ces deux systèmes de communication, parole et musique, s’appuient sur des phénomènes prosodiques communs, partagés ou distincts que perçoit le bébé dans le milieu utérin et au cours de son développement. Dès le 3e trimestre de grossesse, le fœtus est déjà capable de percevoir des rythmes qui reposent sur une organisation temporelle très régulière s’apparentant à ceux de la musique. Ensuite, le nouveau-né présente des capacités de perception de la parole relatives à des indices communs à la musique tels que l’accentuation, le rythme, le débit et les pauses. Parallèlement, le langage que les adultes adressent au bébé aide le nourrisson non seulement à parfaire ses connaissances sur les formes prosodiques du babillage, des mots et des phrases de sa langue maternelle mais aussi à exprimer ses émotions dans les aspects pragmatiques du langage. En ligne : https://www.cairn.info/revue-enfance-2020-4-page-451.htm Format de la ressource électronique : Texte intégral
in Enfance (Paris. 1948) > 2020-04 (12/2020) . - p. 451-473[article] La prosodie de l'enfant à l'interface de la musique et de la parole [texte imprimé] / Karine Martel, Auteur ; Chantal Caracci, Auteur ; Marie-Thérèse Le Normand, Auteur . - 2020 . - p. 451-473.
Bibliogr.
Langues : Français
in Enfance (Paris. 1948) > 2020-04 (12/2020) . - p. 451-473
Mots-clés : prosodie musique perception de la parole langage adressé au bébé (LAB ou mamanais) intonosyntaxe Résumé : La musique et la parole sont des signaux sonores complexes, basés sur les mêmes configurations acoustiques que sont la durée, l’intensité et la hauteur, qui suivent plusieurs niveaux d’organisation : la morphologie, la phonologie, la sémantique, la syntaxe et la pragmatique pour la parole ; le rythme, la mélodie, et l’harmonie pour la musique. L’une des composantes les plus saillantes de la musique est sa dimension mélodique, résultant d’un ensemble de variations de "hauteur" sonore – corrélat perceptif de la fréquence – intervenant au fur et à mesure qu’un morceau se déroule. De même, pour la parole, l’une des composantes les plus saillantes est la mélodie qui, combinée au tempo et au timbre de la voix, forme une véritable partition musicale. En nous appuyant sur les données de la littérature, nous nous demanderons dans quelle mesure ces deux systèmes de communication, parole et musique, s’appuient sur des phénomènes prosodiques communs, partagés ou distincts que perçoit le bébé dans le milieu utérin et au cours de son développement. Dès le 3e trimestre de grossesse, le fœtus est déjà capable de percevoir des rythmes qui reposent sur une organisation temporelle très régulière s’apparentant à ceux de la musique. Ensuite, le nouveau-né présente des capacités de perception de la parole relatives à des indices communs à la musique tels que l’accentuation, le rythme, le débit et les pauses. Parallèlement, le langage que les adultes adressent au bébé aide le nourrisson non seulement à parfaire ses connaissances sur les formes prosodiques du babillage, des mots et des phrases de sa langue maternelle mais aussi à exprimer ses émotions dans les aspects pragmatiques du langage. En ligne : https://www.cairn.info/revue-enfance-2020-4-page-451.htm Format de la ressource électronique : Texte intégral