[article] Titre : | Qu'est-ce qu'un monstre ? | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Matthieu Dupperex, Auteur ; François Dutrait, Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | p. 17-24 | Langues : | Français | Mots-clés : | monstre science du vivant fixisme épigenèse évolution éducation culture différence anthropologique transgression | Résumé : | La notion de monstre appartient en premier lieu à l’étude du vivant. Elle permet de suivre les péripéties de construction d’une science du vivant. Mais cette notion possède également une acception morale. La thématique de « l’informe » permet de faire le lien entre les deux: défaut de la forme biologique, le monstre est inclassable; si la « forme » humaine est le produit de l’éducation, où passe la frontière entre le monstre et le normal? La question du monstre physiologique a permis de justifier le passage d’une conception fixiste à une conception évolutionniste du vivant: la science est capable de proposer une théorie du monstre. Le monstre moral soulève pour sa part le problème de la différence anthropologique, qui elle-même ne peut être pensée en toute rigueur du fait que celui qui l’instaure renvoie du côté de l’informe et de l’impensable ce qui est à informer pour l’avènement de l’humain. | En ligne : | http://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2011-2-page-17.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Enfances et psy > 51 (04/2011) . - p. 17-24
[article] Qu'est-ce qu'un monstre ? [texte imprimé] / Matthieu Dupperex, Auteur ; François Dutrait, Auteur . - 2011 . - p. 17-24. Langues : Français in Enfances et psy > 51 (04/2011) . - p. 17-24 Mots-clés : | monstre science du vivant fixisme épigenèse évolution éducation culture différence anthropologique transgression | Résumé : | La notion de monstre appartient en premier lieu à l’étude du vivant. Elle permet de suivre les péripéties de construction d’une science du vivant. Mais cette notion possède également une acception morale. La thématique de « l’informe » permet de faire le lien entre les deux: défaut de la forme biologique, le monstre est inclassable; si la « forme » humaine est le produit de l’éducation, où passe la frontière entre le monstre et le normal? La question du monstre physiologique a permis de justifier le passage d’une conception fixiste à une conception évolutionniste du vivant: la science est capable de proposer une théorie du monstre. Le monstre moral soulève pour sa part le problème de la différence anthropologique, qui elle-même ne peut être pensée en toute rigueur du fait que celui qui l’instaure renvoie du côté de l’informe et de l’impensable ce qui est à informer pour l’avènement de l’humain. | En ligne : | http://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2011-2-page-17.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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