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Penser l'éducation / Houssaye, Jean . N° 30. 2011/2Bulletin N° 30Mention de date : 12/2011 Paru le : 01/12/2011 |
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Ajouter le résultat dans votre panierUn train peut en cacher un autre : cultures et connaissances quotidiennes / Nivea Andrade in Penser l'éducation, N° 30. 2011/2 (12/2011)
[article]
Titre : Un train peut en cacher un autre : cultures et connaissances quotidiennes Type de document : document électronique Auteurs : Nivea Andrade, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 5-17 Note générale : Bibliogr. Langues : Français Mots-clés : activité scolaire programme scolaire connaissance quotidienne connaissance scientifique culture Résumé : Dans ce travail, je me suis fixée comme objectif de penser les cultures et les connaissances quotidiennes au sein des écoles à partir d’un dialogue avec des auteurs tels qu’Alice Lopes, Néstor Canclini, Homi Bhaba, Michel de Certeau, Boaventura de Souza Santos et Luciana Getirana. Cette dernière, qui sera mon interlocutrice principale, est enseignante de mathématiques dans une école municipale du quartier Penha Circular de Rio de Janeiro, Brésil. En partant de la géographie du quartier Penha Circular, coupé par une ligne de train et marqué par les frontières culturelles existantes entre les différents groupes qui ont fait et font encore partie de l’histoire du lieu, tels que portugais et descendants d’esclaves, le présent article veut penser les rapports entre connaissance scientifique et connaissance quotidienne au sein du tissage des activités scolaires. En se basant sur le principe selon lequel les pratiquants tissent des connaissances à partir de leurs pratiques, cette recherche surgit des conversations menées avec Luciana Getirana, qui nous invite à réfléchir à sa pratique quotidienne au sein du tissage des programmes et des activités scolaires. En rompant avec la séparation des rôles entre chercheur et personne interrogée, la "conversation" suppose que les deux aient leurs propres expectatives et demandes lors de la mise en œuvre de l’acte de parole et que celles-ci se transforment tout au long des échanges qui s’établissent. C’est durant ces conversations avec cette enseignante de mathématiques que j’ai pris conscience des questions liées aux frontières culturelles, aux connaissances quotidiennes et aux activités scolaires. À partir de ces tensions entre populaire et érudit, scientifique et quotidien, formel et vécu, je chercherai à interroger les processus en œuvre et à rompre avec les dichotomies, tout en reconnaissant néanmoins que dans les pratiques des professeurs, directeurs et élèves, il existe des mouvements cherchant à définir ces séparations et à délimiter ce qui, dans la pratique, est mobile et entrelacé dans les différents réseaux de connaissances et de significations desquels nous faisons tous partie. En ligne : http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf Format de la ressource électronique : Numéro intégral
in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 5-17[article] Un train peut en cacher un autre : cultures et connaissances quotidiennes [document électronique] / Nivea Andrade, Auteur . - 2011 . - p. 5-17.
Bibliogr.
Langues : Français
in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 5-17
Mots-clés : activité scolaire programme scolaire connaissance quotidienne connaissance scientifique culture Résumé : Dans ce travail, je me suis fixée comme objectif de penser les cultures et les connaissances quotidiennes au sein des écoles à partir d’un dialogue avec des auteurs tels qu’Alice Lopes, Néstor Canclini, Homi Bhaba, Michel de Certeau, Boaventura de Souza Santos et Luciana Getirana. Cette dernière, qui sera mon interlocutrice principale, est enseignante de mathématiques dans une école municipale du quartier Penha Circular de Rio de Janeiro, Brésil. En partant de la géographie du quartier Penha Circular, coupé par une ligne de train et marqué par les frontières culturelles existantes entre les différents groupes qui ont fait et font encore partie de l’histoire du lieu, tels que portugais et descendants d’esclaves, le présent article veut penser les rapports entre connaissance scientifique et connaissance quotidienne au sein du tissage des activités scolaires. En se basant sur le principe selon lequel les pratiquants tissent des connaissances à partir de leurs pratiques, cette recherche surgit des conversations menées avec Luciana Getirana, qui nous invite à réfléchir à sa pratique quotidienne au sein du tissage des programmes et des activités scolaires. En rompant avec la séparation des rôles entre chercheur et personne interrogée, la "conversation" suppose que les deux aient leurs propres expectatives et demandes lors de la mise en œuvre de l’acte de parole et que celles-ci se transforment tout au long des échanges qui s’établissent. C’est durant ces conversations avec cette enseignante de mathématiques que j’ai pris conscience des questions liées aux frontières culturelles, aux connaissances quotidiennes et aux activités scolaires. À partir de ces tensions entre populaire et érudit, scientifique et quotidien, formel et vécu, je chercherai à interroger les processus en œuvre et à rompre avec les dichotomies, tout en reconnaissant néanmoins que dans les pratiques des professeurs, directeurs et élèves, il existe des mouvements cherchant à définir ces séparations et à délimiter ce qui, dans la pratique, est mobile et entrelacé dans les différents réseaux de connaissances et de significations desquels nous faisons tous partie. En ligne : http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf Format de la ressource électronique : Numéro intégral L’École de l’Ermitage ou la puissance de la pédagogie pour les enfants du chaos de 1939-1945 / Camille Llorca in Penser l'éducation, N° 30. 2011/2 (12/2011)
[article]
Titre : L’École de l’Ermitage ou la puissance de la pédagogie pour les enfants du chaos de 1939-1945 Type de document : document électronique Auteurs : Camille Llorca, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 18-34 Note générale : Bibliogr. Langues : Français Mots-clés : communisme ermitage humanité liberté nazisme pédagogie Freinet résistance Résumé : Cette histoire est un récit de vie qui relate l’histoire de Monsieur Chevailler, ancien élève de l’école de l’Ermitage. Cette école de 1944, qui prônait les valeurs de la pédagogie Freinet, était située dans la villégiature du Maréchal Pétain à Villeneuve Loubet. Ce lieu symbolique avait été réquisitionné selon les idées et directives de Raymond et Lucie Aubrac. Une école de la résistance qui appliqua une pédagogie nouvelle pour les enfants du chaos de 1939- 1945, dont les pères morts au combat, luttant contre le nazisme, s’étaient engagés dans le communisme. Pédagogie et résistance de père en fils ? Ce récit a été alimenté grâce au fond documentaire personnel, au récit de vie de Monsieur Chevailler et par le biais du CHRD (Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation) de Lyon, sous la direction de Madame Isabelle Rive. Un récit de vie pour que perdure la mémoire commune des résistants engagés contre l’horreur. En ligne : http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf Format de la ressource électronique : Numéro intégral
in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 18-34[article] L’École de l’Ermitage ou la puissance de la pédagogie pour les enfants du chaos de 1939-1945 [document électronique] / Camille Llorca, Auteur . - 2011 . - p. 18-34.
Bibliogr.
Langues : Français
in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 18-34
Mots-clés : communisme ermitage humanité liberté nazisme pédagogie Freinet résistance Résumé : Cette histoire est un récit de vie qui relate l’histoire de Monsieur Chevailler, ancien élève de l’école de l’Ermitage. Cette école de 1944, qui prônait les valeurs de la pédagogie Freinet, était située dans la villégiature du Maréchal Pétain à Villeneuve Loubet. Ce lieu symbolique avait été réquisitionné selon les idées et directives de Raymond et Lucie Aubrac. Une école de la résistance qui appliqua une pédagogie nouvelle pour les enfants du chaos de 1939- 1945, dont les pères morts au combat, luttant contre le nazisme, s’étaient engagés dans le communisme. Pédagogie et résistance de père en fils ? Ce récit a été alimenté grâce au fond documentaire personnel, au récit de vie de Monsieur Chevailler et par le biais du CHRD (Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation) de Lyon, sous la direction de Madame Isabelle Rive. Un récit de vie pour que perdure la mémoire commune des résistants engagés contre l’horreur. En ligne : http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf Format de la ressource électronique : Numéro intégral Une révolution au XXIe siècle : "produire le corps" / Isabelle Querval in Penser l'éducation, N° 30. 2011/2 (12/2011)
[article]
Titre : Une révolution au XXIe siècle : "produire le corps" Type de document : document électronique Auteurs : Isabelle Querval, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 35-51 Note générale : Bibliogr. Langues : Français Mots-clés : amélioration de l’humain éducation à la santé éducation physique médecine philosophie du corps sport Résumé : Le XXIe siècle confirme une révolution : la perfectibilité du corps se concrétise par la mise en œuvre de moyens médicaux et techniques sans précédent. Médicalisation de la naissance, prévention de l’hygiène publique, pharmacologie, cosmétologie, chirurgie, culte de l’"entretien de soi" : se forme la volonté, ou le fantasme, d’une production du corps. Le thème de l’amélioration de l’humain est aujourd’hui archétypal et engage à une réflexion nouvelle sur l’éducation, et notamment l’éducation corporelle : quelles sont ses normes, ses modèles et ses finalités, alors que la notion de "bien-être" est systématiquement traduite en "mieux-être" et l’"excellence" en "dépassement de soi". Notre recherche, de nature théorique, empruntant aux textes de la philosophie, des sciences, de l’anthropologie, de la sociologie, de la pédagogie, a pour objectif de mettre en évidence trois points principaux. D’une part, il s’agit d’examiner les présupposés et conséquences des bouleversements qui s’opèrent au XVIIIe siècle et permettent l’avènement de l’idée de "perfectibilité" et notamment de "perfectibilité corporelle". D’autre part, nous envisagerons comment la "révolution du corps" procède d’une histoire de la rationalité occidentale et vise à produire aujourd’hui des corps programmés. Enfin, il s’agira de saisir en quoi les mentalités, les mœurs sont influencées par de nouvelles normes corporelles, ces normes constituant une culture, dont la normativité précisément est une question éducative. En ligne : http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf Format de la ressource électronique : Numéro intégral
in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 35-51[article] Une révolution au XXIe siècle : "produire le corps" [document électronique] / Isabelle Querval, Auteur . - 2011 . - p. 35-51.
Bibliogr.
Langues : Français
in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 35-51
Mots-clés : amélioration de l’humain éducation à la santé éducation physique médecine philosophie du corps sport Résumé : Le XXIe siècle confirme une révolution : la perfectibilité du corps se concrétise par la mise en œuvre de moyens médicaux et techniques sans précédent. Médicalisation de la naissance, prévention de l’hygiène publique, pharmacologie, cosmétologie, chirurgie, culte de l’"entretien de soi" : se forme la volonté, ou le fantasme, d’une production du corps. Le thème de l’amélioration de l’humain est aujourd’hui archétypal et engage à une réflexion nouvelle sur l’éducation, et notamment l’éducation corporelle : quelles sont ses normes, ses modèles et ses finalités, alors que la notion de "bien-être" est systématiquement traduite en "mieux-être" et l’"excellence" en "dépassement de soi". Notre recherche, de nature théorique, empruntant aux textes de la philosophie, des sciences, de l’anthropologie, de la sociologie, de la pédagogie, a pour objectif de mettre en évidence trois points principaux. D’une part, il s’agit d’examiner les présupposés et conséquences des bouleversements qui s’opèrent au XVIIIe siècle et permettent l’avènement de l’idée de "perfectibilité" et notamment de "perfectibilité corporelle". D’autre part, nous envisagerons comment la "révolution du corps" procède d’une histoire de la rationalité occidentale et vise à produire aujourd’hui des corps programmés. Enfin, il s’agira de saisir en quoi les mentalités, les mœurs sont influencées par de nouvelles normes corporelles, ces normes constituant une culture, dont la normativité précisément est une question éducative. En ligne : http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf Format de la ressource électronique : Numéro intégral Laurent Cadoret (1770-1861) et l’École du Dimanche à Luneray (1814) / Anne Ruolt in Penser l'éducation, N° 30. 2011/2 (12/2011)
[article]
Titre : Laurent Cadoret (1770-1861) et l’École du Dimanche à Luneray (1814) : Les prémices de la renaissance des écoles protestantes en France Type de document : document électronique Auteurs : Anne Ruolt, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 52-71 Note générale : Bibliogr. Langues : Français Mots-clés : école du dimanche école primaire éducation populaire instruction religieuse Cadoret, Laurent Luneray-Normandie Raikes, Robert : 1736-1811 Résumé : Cet article sur l’histoire du mouvement des Écoles du Dimanche en France, s’intéresse plus particulièrement à la proto-genèse normande du mouvement français. Selon une approche herméneutique des lettres du pasteur Laurent Cadoret, qui décrivent ses intentions et le fonctionnement de la première École du Dimanche française jusqu’à présent connue, celle fondée le 7 août 1814, dans l’Église Réformée de Luneray, nous chercherons à déterminer quelle est la nature spécifique de ce dispositif novateur en France précurseur des écoles primaires que la Société d’Encouragement pour l’Instruction Primaire parmi les Protestants de France a encouragée dès 1829. Que peut-on conclure quant au statut à attribuer à ces Écoles du Dimanche : relèvent-elles de la catéchèse ou de l’éducation populaire ? Peut-on y déceler l’émergence d’une méthode ou d’un concept de dispositif pédagogique particulier ? En ligne : http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf Format de la ressource électronique : Numéro intégral
in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 52-71[article] Laurent Cadoret (1770-1861) et l’École du Dimanche à Luneray (1814) : Les prémices de la renaissance des écoles protestantes en France [document électronique] / Anne Ruolt, Auteur . - 2011 . - p. 52-71.
Bibliogr.
Langues : Français
in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 52-71
Mots-clés : école du dimanche école primaire éducation populaire instruction religieuse Cadoret, Laurent Luneray-Normandie Raikes, Robert : 1736-1811 Résumé : Cet article sur l’histoire du mouvement des Écoles du Dimanche en France, s’intéresse plus particulièrement à la proto-genèse normande du mouvement français. Selon une approche herméneutique des lettres du pasteur Laurent Cadoret, qui décrivent ses intentions et le fonctionnement de la première École du Dimanche française jusqu’à présent connue, celle fondée le 7 août 1814, dans l’Église Réformée de Luneray, nous chercherons à déterminer quelle est la nature spécifique de ce dispositif novateur en France précurseur des écoles primaires que la Société d’Encouragement pour l’Instruction Primaire parmi les Protestants de France a encouragée dès 1829. Que peut-on conclure quant au statut à attribuer à ces Écoles du Dimanche : relèvent-elles de la catéchèse ou de l’éducation populaire ? Peut-on y déceler l’émergence d’une méthode ou d’un concept de dispositif pédagogique particulier ? En ligne : http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf Format de la ressource électronique : Numéro intégral Savoir et Éthique pour "sauver sa propre peau" / Maria da Conceição Silva Soares in Penser l'éducation, N° 30. 2011/2 (12/2011)
[article]
Titre : Savoir et Éthique pour "sauver sa propre peau" Type de document : document électronique Auteurs : Maria da Conceição Silva Soares, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 72-84 Note générale : Bibliogr. Langues : Français Mots-clés : recherche dans/sur/avec les quotidiens récit du vécu invention du présent Résumé : Ce texte défend que les recherches dans/sur/avec le quotidien scolaire impliquent des décisions épistémologiques et politiques, constituent un mouvement anti-disciplinant des savoir-faire et caractérisent une attitude en faveur de la pensée élargie et de la vie active. À partir d’une provocation de Ferry (2007), "on philosophe pour sauver sa peau", le texte défend l’existence d’une relation intrinsèque entre production de connaissances, négociation de postures éthiques et attribution de significations à l’existence humaine. Il situe la production scientifique parmi les pratiques sociales et propose que les manières de faire de la science s’inscrivent dans des territoires mouvants au sein desquels les solidarités et les luttes organisent les espaces-temps qui constituent les lieux du savoir/pouvoir. Les récits du quotidien seront ici considérés comme des possibilités de création d’un type de savoir nous amenant à défendre que seul ce qui est tissé conjointement peut sauver notre peau. En ligne : http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf Format de la ressource électronique : Numéro intégral
in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 72-84[article] Savoir et Éthique pour "sauver sa propre peau" [document électronique] / Maria da Conceição Silva Soares, Auteur . - 2011 . - p. 72-84.
Bibliogr.
Langues : Français
in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 72-84
Mots-clés : recherche dans/sur/avec les quotidiens récit du vécu invention du présent Résumé : Ce texte défend que les recherches dans/sur/avec le quotidien scolaire impliquent des décisions épistémologiques et politiques, constituent un mouvement anti-disciplinant des savoir-faire et caractérisent une attitude en faveur de la pensée élargie et de la vie active. À partir d’une provocation de Ferry (2007), "on philosophe pour sauver sa peau", le texte défend l’existence d’une relation intrinsèque entre production de connaissances, négociation de postures éthiques et attribution de significations à l’existence humaine. Il situe la production scientifique parmi les pratiques sociales et propose que les manières de faire de la science s’inscrivent dans des territoires mouvants au sein desquels les solidarités et les luttes organisent les espaces-temps qui constituent les lieux du savoir/pouvoir. Les récits du quotidien seront ici considérés comme des possibilités de création d’un type de savoir nous amenant à défendre que seul ce qui est tissé conjointement peut sauver notre peau. En ligne : http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf Format de la ressource électronique : Numéro intégral De la sacralisation de l’Idée d’éducation à sa sécularisation pédagogique / Michel Soëtard in Penser l'éducation, N° 30. 2011/2 (12/2011)
[article]
Titre : De la sacralisation de l’Idée d’éducation à sa sécularisation pédagogique Type de document : document électronique Auteurs : Michel Soëtard, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 85-98 Note générale : Bibliogr. Langues : Français Mots-clés : Comte, Auguste : 1798-1857 éducation Freinet, Célestin : 1896-1966 pédagogie Pestalozzi, Johann Heinrich : 1746-1827 Rousseau, Jean-Jacques : 1712-1778 sacralisation sécularisation Résumé : De Comenius à Rousseau, jusqu’au mouvement de l’Éducation nouvelle, l’Idée d’éducation a profité d’un processus de sacralisation qui en a fait une nouvelle religion du monde moderne. – Cependant, de Pestalozzi à Célestin Freinet, jusqu’à l’enseignant qui crapahute à la base, la grand Idée n’a pas échappé elle-même à un processus de sécularisation qui lui a fait, et continue à lui faire prendre la dimension du réel au regard de l’idéalisme pédagogique dont se bercent les "penseurs" et les "génies". Et cependant ce passage au réel qui singularise la pédagogie, loin d’être une simple affaire d’application, mérite à son tour d’être pensé. C’est à l’explicitation de cette tension et à sa prise en compte philosophique que la communication devrait être consacrée. En ligne : http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf Format de la ressource électronique : Numéro intégral
in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 85-98[article] De la sacralisation de l’Idée d’éducation à sa sécularisation pédagogique [document électronique] / Michel Soëtard, Auteur . - 2011 . - p. 85-98.
Bibliogr.
Langues : Français
in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 85-98
Mots-clés : Comte, Auguste : 1798-1857 éducation Freinet, Célestin : 1896-1966 pédagogie Pestalozzi, Johann Heinrich : 1746-1827 Rousseau, Jean-Jacques : 1712-1778 sacralisation sécularisation Résumé : De Comenius à Rousseau, jusqu’au mouvement de l’Éducation nouvelle, l’Idée d’éducation a profité d’un processus de sacralisation qui en a fait une nouvelle religion du monde moderne. – Cependant, de Pestalozzi à Célestin Freinet, jusqu’à l’enseignant qui crapahute à la base, la grand Idée n’a pas échappé elle-même à un processus de sécularisation qui lui a fait, et continue à lui faire prendre la dimension du réel au regard de l’idéalisme pédagogique dont se bercent les "penseurs" et les "génies". Et cependant ce passage au réel qui singularise la pédagogie, loin d’être une simple affaire d’application, mérite à son tour d’être pensé. C’est à l’explicitation de cette tension et à sa prise en compte philosophique que la communication devrait être consacrée. En ligne : http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf Format de la ressource électronique : Numéro intégral Le poids de l’histoire dans la construction du "nous" et de l’"autre" : analyse du cas grec / Georges Stamelos in Penser l'éducation, N° 30. 2011/2 (12/2011)
[article]
Titre : Le poids de l’histoire dans la construction du "nous" et de l’"autre" : analyse du cas grec Type de document : document électronique Auteurs : Georges Stamelos, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 99- Note générale : Bibliogr. Langues : Français Mots-clés : construction identitaire ennemi intérieur État-nation Grèce l’autre Résumé : Le texte proposé ci-dessous a comme objectif implicite la contribution à la réflexion sur le malaise social qui fait actuellement souffrir nos sociétés. Deux de ses éléments sont, d’une part, les transformations intervenues au sein des États-nations de la Modernité et par conséquent dans leurs institutions, et d’autre part, la cohabitation difficile, parfois conflictuelle, des populations diverses provenant des différents horizons dans le même cadre socio-économique. L’idée de base est que pour comprendre les enjeux actuels il faut avoir une connaissance solide du passé. De plus, il faut contrôler le mieux possible l’arsenal notionnel utilisé. Enfin, avant de parler de l’autre (des autres), il faut connaître le(s) nous. Le cas de référence utilisé dans le texte est le cas grec et, si nécessaire, des comparaisons se font avec le cas français sans pour autant que la nature du texte soit comparative. En ligne : http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf Format de la ressource électronique : Numéro intégral
in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 99-[article] Le poids de l’histoire dans la construction du "nous" et de l’"autre" : analyse du cas grec [document électronique] / Georges Stamelos, Auteur . - 2011 . - p. 99-.
Bibliogr.
Langues : Français
in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 99-
Mots-clés : construction identitaire ennemi intérieur État-nation Grèce l’autre Résumé : Le texte proposé ci-dessous a comme objectif implicite la contribution à la réflexion sur le malaise social qui fait actuellement souffrir nos sociétés. Deux de ses éléments sont, d’une part, les transformations intervenues au sein des États-nations de la Modernité et par conséquent dans leurs institutions, et d’autre part, la cohabitation difficile, parfois conflictuelle, des populations diverses provenant des différents horizons dans le même cadre socio-économique. L’idée de base est que pour comprendre les enjeux actuels il faut avoir une connaissance solide du passé. De plus, il faut contrôler le mieux possible l’arsenal notionnel utilisé. Enfin, avant de parler de l’autre (des autres), il faut connaître le(s) nous. Le cas de référence utilisé dans le texte est le cas grec et, si nécessaire, des comparaisons se font avec le cas français sans pour autant que la nature du texte soit comparative. En ligne : http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf Format de la ressource électronique : Numéro intégral